mardi 13 octobre 2009

Et le cirque continue ...

Un mois d'absence, et rien n'a changé !
Toujours les mêmes aberrations, toujours les mêmes turpitudes ...
Quelques unes au hasard, parmi bien d'autres :
Le violeur potentiel laissé en pleine nature, qui vient habiter sur les lieux de son premier délit, et qui récidive, ce qu'on ne pouvait pas prévoir car il avait purgé sa peine.
Le violeur cinéaste qui vit mal sa prison suisse, et que l'on devrait épargner car il a du génie (quelle excuse pour les victimes !)
Le ministre prête-nom qui embarrasse ses nouveaux amis par ses déclarations, mais qui subit lui aussi des attaques indignes d'une saine vie républicaine.
Une république défendue par un Président qui a le toupet de rappeler l'accession au mérite prônée par Napoléon au moment où sa progéniture va accéder, à 23 ans à peine et après 2 années de fac de droit, à la gestion d'un portefeuille aussi gonflé que le budget du Portugal.
Un président fier de présenter ce jour une réforme du lycée sans s'être préoccupé auparavant de réformer le collège, voire le primaire. Je remets à neuf le deuxième étage sans me préoccuper de l'état de délabrement du rez de chaussée et du premier.
Une éducation nationale enfin qui marche les pieds sur la tête : on va payer les élèves pour venir en cours ! Du grand n'importe quoi, de la démagogie à grande échelle. S'est-on au moins préoccupé de ce qu'ils vont y faire, en cours ? En général, ceux qui font preuve d'absentéisme sont ceux qui s'intéressent le moins à l'école, ceux qui quand ils y sont s'y comportent avec irrespect sans comprendre le profit qu'ils pourraient en tirer. Ce sont ceux-là que l'on voit de moins en moins en classe vers la fin de l'année, laissant éventuellement à ceux qui y viennent la possibilité de travailler dans de meilleures conditions. Là, ils vont être forcés de venir, mais sans que l'on se soit préoccupé de ce qu'ils vont faire en classe. Et déjà qu'ils viennent, il ne faudra pas en plus leur demander de travailler et de respecter les adultes et l'institution ! On va rire en fin d'année !
Autre souci scolaire : le fameux téléphone portable et son usage (ses usages !) dans les établissements. Chacun y va de son opinion (tous semblent toutefois d'accord pour l'interdire en maternelle !) alors qu'il serait si simple d'organiser un système de brouillage comme cela se fait dans les salles de spectacle. L'usage du fixe, pour l'administration et les urgences, serait suffisant comme il l'a été pendant des décennies. Et les ondes de brouillages ne seraient certainement pas puis nuisibles que celles du Wi-fi, installé à grand frais dans les établissements (sans former sérieusement les enseignants à l'utilisation, aux usages et aux changements pédagogiques qu'implique l'arrivée dans l'école des nouvelles technologies) avant de se rendre compte qu'elles pouvaient créer des problèmes pour la santé !
Pour conclure, revenons à une des tartes à la crème de l'éducation : la réforme de l'orthographe. François de Closets prépare Noël et le paiement de ses impôts avec un livre à succès sorti à la rentrée (et largement promotionné par les médias), certaines universités font appel à Voltaire (pas le philosophe des lumières, le logiciel !) tandis que notre ministre de l'éducation y va de son écot en donnant l'exemple : un lecteur de Télérama relève cette semaine ses "perles" lors d'une émission sur France Info : il confond "bribes" et "brides", oublie les accords avec "une décision que nous avons pris", et parle pour terminer des "professeurs principals".
L'exemple vient d'en haut !

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