50 ans après sa mort, Camus et sa philosophie de l'absurde se voient à nouveau malheureusement illustrés en Haïti, après le terrible séisme de mardi dernier : des médecins restent assis sans rien pouvoir faire à côté d'accidentés en grande souffrance car ils n'ont pas de matériel, la nourriture est entassée à l'aéroport et ne peut être apportée à ceux qui ont faim faute d'essence, et les villageois des alentours de la capitale voient au-dessus de leur tête les hélicoptères de secours qui se dirigent vers Port au Prince.
Non, la nature n'est pas belle (comme la montagne de la chanson de Ferrat). Elle est ce qu'elle est, n'a pas de sentiments, et l'homme n'en est qu'un élément pas obligatoirement dominateur et omniscient ; et inutile de chercher une explication divine à tout cela. Ou sinon, il y aurait de quoi mettre des cartons rouges !!!
mardi 19 janvier 2010
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