Et rouges. ;-)
Mais qui sont-ils ? Des ouvriers craignant de perdre leur emploi associés à des patrons qui licencient. C'est à ne plus rien y comprendre, si ce n'est l’occasion de "taper" sur un gouvernement qui essaie de mettre en place des réformes. Bien sûr, l'écotaxe pour les Bretons ne semble pas une priorité vu leur situation excentrée en Europe. Mais alors qu'ils le disent, et qu'ils prennent leur indépendance (comme les Corses par exemple) puisqu'ils n'ont pas conscience qu'il est indispensable à présent, du point de vue économique, d'appartenir à une grande donc puissante entité (c'est à dire l'Europe, qui reste toutefois encore "petite" par rapport aux USA par exemple) et que cela implique des règles communes à tous même si elles paraissent injustes sur un plan local. Indépendance bien sûr sans aide des autres nations, sinon dans ce cas cela ne servirait à rien puisque la situation serait identique à ce qu'elle est à présent.
Il est incontournable de penser de nos jours que le ferroutage est une solution écologique et économique à mettre en place, même si c'est moins facile qu'en Suisse par exemple et si aux "extrémités" de la chaîne de transport c'est moins souple que les camions.
Mais alors, vont se dresser outre les Bretons (si tant est que l'écotaxe soit leur seul point de discorde), les entreprises de transport, les autoroutes, les fabricants de véhicules, leurs sous-traitants et j'en passe.
Il est temps, plutôt que de multiplier les couleurs de bonnets (mode d'autant plus incontournable qu'elle est du pain béni pour les médias), de prendre un peu de recul et de hauteur, et de laisser travailler ceux qui nous gouvernent plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues. On en vient à douter que les électeurs de M. Hollande aient bien compris qu'il y allait avoir du changement. Car changer semble très difficile à beaucoup. Il est bien plus facile de conserver et de critiquer !
D'autant plus que ce dénigrement qui semble réjouir certains est la porte ouverte aux "loups" de l'extrémisme, qui commencent déjà à nous montrer ouvertement ce qu'il risque d'arriver si jamais la situation actuelle les amenait au pouvoir. Provocations, propos racistes et menaces même quand on s'aperçoit qu'un maghrébin (en l’occurrence, à Toulouse, une femme qui voulait se présenter sous leur étiquette et à qui on a promis le four une fois arrivés au pouvoir) est dans leur propre camp.
Mais comment s'appelle l'élu de Brignoles ? N'est-ce pas Lopez ? Un descendant d'immigrés ! Bizarre que cela ne lui ait pas nui ! Y aurait-il donc de "bons" et de "mauvais" français "non de souche" ???
Et la droite a beau jeu de s'indigner de ce que subit en ce moment notre ministre de la justice, nous craignons déjà ce les ententes qui vont se passer aux municipales de 2014 !
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