Et maintenant...

Sarkozy élu, cela ne faisait guère de doute même si le nombre élevé de la participation pouvait laisser entrevoir un léger espoir...
Ca y est, il l'a enfin, ce pouvoir dont il rêvait. Reste à savoir ce qu'il va en faire, et si ses belles paroles d'hier soir ne seront pas que du vent.
Et tout cas, un grand bravo et merci à Ségolène Royal qui a su mener une campagne digne et pugnace face à l'armada médiatico-politique du camp Sarkozy, mais aussi et surtout face à ces boulets qu'elle a dû se traîner pendant toutes ces semaines.
Le matchisme ambiant tout d'abord, qui de tous côtés (mais peut-être surtout du sien) a émis des doutes réactionnaires sur les capacités d'une femme à gouverner. Au XXIème siècle, il y en a pour lesquels ça ne "passe" toujours pas :-((
Les pachidermes ensuite, ces lamentables pieds nickelés que sont Lang (de plus en plus sosie de Filochard), Fabius et Strass-Kahn : il fallait les voir et les entendre hier au soir sur les plateaux de télé, faire la gueule et surtout (DSK lamentable sur France 2) se mettre lourdement en avant pour la "suite". Mais qu'ils s'en aillent, qu'ils nous foutent la paix et qu'ils laissent un peu la place aux jeunes. Ils étaient ridicules face à des représentants de la droite, jeunes et quasi inconus pourla plupart, mais capables de parler clairement et efficacement. Quel contraste, face à un Chevenement par exemple, qui a largement fait son temps, surout après ses exploits de 2002.
Il est temps qu'une jeune génération d'hommes et de femmes de gauche se groupe autour de Ségolène Royal pour poursuivre la voie ouverte par sa courageuse campagne, éviter une déculottée malheureusement prévisible aux prochaines législatives et entretenir l'espoir d'une France humaine et juste jusqu'en 2012.
Et bravo à toutes les initiatives allant en ce sens, comme la candidature de Karim Zéribi dans les quartiers nord de Marseille pour l'échéance de juin. Voilà l'exemple de quelqu'un d'actif, honnête, sans langue de bois, respectueux de tous mais prêt à défendre bec et ongles les fondements d'une France telle que nous l'espérons. Quelques députés de sa trampe élus en juin, et ce sera une bonne base pour entretenir l'espoir.
Quelques mots encore, pour se désoler de l'entourage "culturel" du nouveau président : qu'espérer d'un Johnny incapable d'écrire la moindre chanson et s'enfuyant à l'étranger, d'un Faudel de plus en plus "ravi de la crêche", d'un Enrico Macias, d'une Mireile Mathieu ou encore, the last but not the least, du lamentable Doc Gynéco ?