Lamentaaaable !
Entre un joueur qui se permet d'insulter son sélectionneur (alors qu'il lui a fait jouer tous les matches depuis ceux de préparation à la coupe du monde), un capitaine qui cherche le traitre pour ne pas "charger" son copain (et qui est fautif sur le second but mexicain par manque d'agressivité sur son adversaire direct) et un journal sportif qui se complait à mettre en une lesdites insultes en caractère gras (que pourront lire tous les jeunes apprentis footballeurs et autres), il y a de quoi se demander dans quel monde nous vivons.
Ou plutôt, ne serait-ce pas là le reflet du véritable monde d'aujourd'hui, dans lequel respect et valeurs sont les derniers des soucis de trop de gens habitués à obtenir ce qu'ils veulent dans une société d'assistés qui fait miroiter la vie facile à coups de pubs et de laxisme face à certains comportements (tags, deals et j'en passe) ?
Cela commence dans nos établissements scolaires où la crainte de la mauvaise réputation prend le pas sur la sévérité de l'application des règlements, se continue au bord des terrains où les parents poussent leurs enfants à insulter et provoquer arbitres et adversaires ou encore sur les routes où jeter divers détritus par la vitre de la voiture ne dérange plus personne.
On peut ne pas être d'accord avec un supérieur, mais la critique sera d'autant plus efficace qu'elle prendra des formes légales et respectueuses.
Au lieu de cela, alors que l'on porte le maillot de son pays, on se permet d'employer un langage de caniveau (ceci dit, le président lui-même a montré l'exemple : rappelez-vous du "Casse-toi pauvre con !").
Renvoi de l'équipe OK, mais à deux conditions : que ce soit définitif et bien pointé pédagogiquement comme une sanction qui remet les choses en place sans pour autant augurer des points à faire sur d'autres responsabilités (instances dirigeantes, staff et surtout joueurs surpayés et sans esprit d'équipe et d'éthique par rapport au pays qu'ils représentent), et qu'au lieu de rentrer à Londres, Anelka soit redirigé vers la région de Draguignan où des costauds comme lui sont bien utiles pour aider aux recherches et à l'aide aux sinistrés des récentes inondations.
dimanche 20 juin 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire