France Inter ce matin ; invité Alain Finkielkraut.
Monsieur "je sais tout" a des certitudes. Ainsi, l'école ne doit pas se rapprocher des plus faibles mais aller vers l'élite.
Et qu'est-ce qu'il en fait, des plus faibles ?
Il les laisse de côté, ou les traite en "race inférieure" comme dans l'Allemagne hitlérienne ?
Bien sûr, Monsieur l'universitaire n'a pas ces problèmes à Polytechnique.
Mais qu'il vienne simplement enseigner dans une classe de collège ordinaire, qu'il y reste une année, et on verra s'il s'y prend mieux que ceux qui y travaillent.
C'est beau, l'exigence. C'est facile de décrier Diams. Mais elle aussi elle est jeune, et même si je ne partage pas tout ce qui se trouve dans ses paroles, je lui donne le droit à la réaction face à un environnement qui est ce qu'il est.
Quant à Ségolène, la dénigrer ainsi et le prendre de haut avec condescendence n'est pas un service à rendre à celle qui, après tout, est bien plus l'héritière de Mendès France que celui qui refuse de donner à l'antenne ses opinions. Le droit à l'erreur, le droit d'être humain, ça existe ! Enfoncer les gens du haut d'une position que l'on se donne, c'est un peu facile, non ?
Mais qu'on sous-entende que Monsieur le Philosophe est plutôt mai 67 que mai 68, ou que l'on lui rappelle ses "dérapages " à la Georges Frêche sur les joueurs de couleur, et Monsieur se met à pousser les hauts cris, demandant que l'on l'immole et que l'on l'ostracise. Très chatouilleux, le parfait !
Merci à Nicolas Demorant d'avoir su clôre l'interview de la manière la plus intelligente qu'il soit.
mercredi 7 février 2007
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1 commentaire:
décidément, Marmotte, j'aime beaucoup ta plume ! Elle m'enchante par son style "je chatouille, je gratouille ou bien je vous dérange ?". Des comme toi, il en faudrait plus à tous les coins de sentiers...
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