jeudi 19 février 2009
A voir, à montrer, à diffuser !
Pour un premier film, on ne peut qu'admirer la maîtrise du cinéaste, également auteur d'un scénarion grandement autobiographique (surtout en ce qui concerne sa famille). Des cadrages et mouvements de caméra exemplaires, un récit alliant poésie, humour et extrême dureté des situations ; des acteurs époustouflants qui ont donné plus que beaucoup d'eux-mêmes, certains ayant été obligés ensuite de changer d'identité pour ne pas être inquiétés dans leur pays.
Un film magnifique au service d'aventures humaines que l'on ne peut pas se permettre d'accepter à notre époque. Un film dur et profond que les respirations apportées par la construction permettent de suivre tout en renforçant l'humanité d'un ensemble admirable.
Pour toutes ces raisons, politiques et humaines, pour cette leçon de cinéma qui devient une arme au service de la dénonciation de ces situations, il est capital que ce film devienne un succès et soit vu par le maximum de personnes. Il doit être montré à nos jeunes (et une opération comme "lycée au cinéma" pourrait en offrir l'opportunité) et aussi à nos politiques qui se contentent de "faire du chiffre", quitte à aller arrêter les sans-papiers au sortir des écoles ou, comme hier à Marseille, jusque dans une communauté Emmaüs.
Ce n'est pas les Ch'tis, ou les comportements nombrilistes d'un enseignant (même si "Entre les murs" rafle des récompenses et va certainement encore faire une moisson de "Cesar" à la cérémonie de remise du 27 février). C'est autre chose, c'est plus fort, c'est une œuvre militante de portée universelle.
Vive le sport !
Mais même avec 2 jours de recul, je suis toujours autant scandalisé par les déclarations sur une radio d'Antoine Kombouaré, entraineur de l'équipe de Valenciennes (championnat de France de football, Ligue 1).
Son équipe recevait ce mardi en match en retard celle de Caen, dans laquelle joue à présent Steve Savidan, qui dans les saisons précédentes avait fait les beaux jours de Valenciennes en participant activement aux montées successives de National en Ligue 2, puis en Ligue 1, et ensuite l'an dernier au maintien de son équipe parmi l'élite.
A la question : "Comment allez-vous accueillir votre ancien joueur ?", quelle n'a pas été ma surprise d'entendre M. Kombouaré répondre : "On va lui faire mal ; et si on pouvait le faire sortir au bout d'un quart d'heure ... Ce sera aux arbitres de faire leur travail".
Belle mentalité, belle application des idées généreuses véhiculées par le sport.
Personne n'a relevé cela, et même pas en particulier les journalistes spécialisés de la radio en question. Belle mentalité, bel exemple de la pollution par les intérêts financiers de ce qui ne devrait être qu'un spectacle et une école de fair play pour les jeunes.
Comment s'étonner ensuite de certains comportements, comme les débordements racistes que l'on constate de plus en plus autour des terrains ???
dimanche 15 février 2009
Le paradoxe de la zappette
Et cela passe d'une personne qui mange des galettes de terre pour ne pas mourir de faim à un collectionneur de montres qui dépense en moyenne 700 euros par mois pour sa passion.
Comment va le monde, Môssieu ???
vendredi 13 février 2009
Se faire une idée ...
Je ne peux pas m'imaginer ce que cela représente.
Annonce faite de la répartition des bénéfices : 2 % de cette somme reversés aux employés.
Si ces bénéfices étaient plutôt divisés par 3 (1/3 pour l'investissement, 1/3 pour les actionnaires, 1/3 pour les employés), cela représenterait 50 000 euros par employé.
Ca, je peux imaginer ce que ça représente : une belle voiture de sport neuve par exemple.
Mais ce n'est pas le pourcentage réservé aux employés ...
jeudi 12 février 2009
Le bonjour de Total et de Monsanto
Les "Han" d'Elise Lucet
mercredi 11 février 2009
Du massage au retour sur message ...
Malheureusement, les effets de cette remise en forme semblent se faire sentir : erreur d'aiguillage (on le retrouve au Moyen Orient alors que l'actualité aurait dû faire qu'on l'attende aux Antilles), et silence radio alors que malgré les annonces tonitruantes sur place l'an dernier l'usine Arcelor Mittal de Fleurange est sur le point de fermer (et que le groupe annonce des bénéfices importants).
On demanderait presque le retour du bling bling et de l'esbrouffe !
lundi 2 février 2009
Où l'arbitrage favorise encore Lyon ...
Dans l'après-midi d'hier, parodie de match de football sous la neige à Sochaux pour des Marseillais qui encore une fois perdent un point sur une faute d'arbitrage : le but d'Erding est entâché d'un pied en l'air dangereux sur Mandanda, en particulier dans les conditions climatiques évoquées ci-dessus ; ce ne sont pas Laslandes et guy Roux qui me contradiront ;-)
Dans la soirée, le derby Lyon Saint Etienne voit un pénalty évident (faute sur Ilan dans la surface) non sifflé par M. Lannoy, dont l'arbitrage a entre parenthèses été qualifié d'"excellent" par les pingouins de Canal +. Résultat, les Lyonnais prennent un point pour garder la tête du championnat, ce qui arrange bien de monde, et les Stéphanois en sont volés de deux, ce qui leur aurait permis de respirer un peu en bas du classement.
Si cela peut nous consoler, d'aussi graves bévues ont eu lieu ailleurs, et en particulier dans le championnat anglais.
Mais où est l'équité dans tout cela, et comment expliquer aux jeunes la "glorieuse incertitude du sport" ?
Mention très bien au passage pour Raymond Domenech invité du Canal Football Club, qui a "mouché" Dugarry et a bien expliqué sa conception de la communication, soutenu en cela par Aimé Jacquet (qui, en temps de pré-coupe du monde de 98, avait lui aussi eu à souffrir de l'attitude des journalistes à son égard). Comme l'a bien résumé Gérard Darmon (par ailleurs à l'initiative avec Marc Lavoine d'une pétition "pro-Domenech" que, comme par hasard, on ne trouve plus sur le Net), cela gêne certains d'avoir aux manettes quelqu'un d'intelligent, qui sait s'exprimer et s'intéresser aussi à autre chose que le foot. Laissons Raymond travailler "techeniquement et taquetiquement" (Deschamps, si tu nous écoutes ...) et communiquer à sa guise ; il le dit lui-même, ce sont les résultats qui jugeront !