mardi 28 février 2012

Un oscar oublié pour "The Artist"

Ce ne sont pas 5, mais 6 oscars qu'aurait dû obtenir le film-événement ; mais la sixième catégorie n'existe pas officiellement.

Pourtant, elle est incontournable : c'est celle de la "campagne électorale" du film aux USA.

Prise en charge dès le festival de Cannes par un producteur américain très au fait de "ce qu'il faut faire" pour qu'un film soit "reçu" aux States, la carrière américaine de "The artist" n'a plus été qu'une succession de rendez-vous intelligemment choisis lors de festivals et d'émissions de TV dans lesquels le film a pu se faire une notoriété méticuleusement programmée. Une imitation du chameau et 3 pas de claquettes par ici, des photos, conférences de presse et signatures d'autographes par là, et on a fait l'histoire d'une équipe qui "en voulait" face aux concurrents. George Clooney s'en est aperçu mais un peu tard ; on s'est dit qu'il avait la possibilité d'obtenir un oscar dans les années à venir, alors qu'il fallait récompenser l'histoire de ce film original, tourné en Amérique et en hommage au monde du cinéma.

Sans enlever leur mérite aux récompenses obtenues, il est tout de même dommage de penser que cela n'a tenu essentiellement qu'à une "campagne" savamment menée pour créer un lobby, avec la réussite que l'on sait.

samedi 4 février 2012

Température "ressentie"

Nouveau cette année, à la radio et à la télé : on ne parle plus de température réelle, mais "ressentie" par rapport à la température "sous abri" (circonstance logique pour avoir un moyen de comparaison efficace). Alors, qui définit ce nouveau critère ? D'où vient cette mode ? En tout cas, les météorologues semblent circonspects, comme Jacques Kessler qui avec son adorable accent a parlé ce matin sur France Inter de "vraies températures, celles que l'on peut comparer". Dont acte !

"A votre écoute ..." suite

Aux dernières nouvelles, les "animateurs docteurs" de cette émission seraient Zabou Breitman et Laurent Lafitte, les auditeurs appelant étant également des comédiens, comme Omar Sy dans le rôle de Jean Louis le maçon habitant avec sa nombreuse famille à l'hôtel avec des problèmes d'amiante.
Pourquoi alors ne se font-ils pas connaître et se cachent-ils ainsi ? Écrivent-ils eux-mêmes leurs textes (ce qui de fait ne serait pas un exploit !)
A suivre, avec beaucoup de circonspection !

vendredi 3 février 2012

Buzz bôff ;-((


"A votre écoute, coûte que coûte", nouvelle "émission" de France Inter de 12h 20 ) 12h 30, n'en finit pas de faire parler d'elle.
Parodie (oui, mais alors très lourde, poujadiste et gratuitement méchante et méprisable), ou autre ?
Un générique "vintage", un contenu toujours le même (un "auditeur" qui téléphone, des dialogues désespérément lourds et à la limite (souvent dépassée) de la bienséance, du type "une dialyse c'est plus supportable qu'une chimio avec perte de cheveux" ; qu'est'ce que cela veut dite ? Est-ce que cela "prépare" autre chose ? Voir à ce propos un article du Nouvel Observateur du 24 janvier dernier.
De là à comparer cette niaiserie, digne des meilleures sorties d'un Fabrice Eboué (je n'ai toujours pas encaissé le jour où il se moquait gratuitement au téléphone de gens bloqués dans leur village par le mauvais temps) à "La guerre des mondes de Welles, il y a un pas que je me refuse de franchir !
Une marmotte d'or s'impose !!!