mercredi 21 juillet 2010

Comment va la France, Môssieu ?

La police ose déranger une cérémonie d'hommage à un braqueur à Grenoble, la radio (RMC Info en l'occurrence ce matin) donne la parole à un (ancien) braqueur qui explique (voix déformée tout de même, faut pas pousser !) qu'il est très facile d'entrer dans un magasin pour faire un hold up à main armée, et qui justifie ces actes par la jalousie par rapport aux autres, et la télé ouvre ses écrans (là aussi visage coupé, ou alors c'est une erreur de cadrage - et la marmotte ... -) à ceux qui attaquent une gendarmerie de campagne sous prétexte qu'un gendarme a sauvé sa vie en échappant à une voiture fonçant sur lui.
A une époque où le gouvernement préfère faire porter la faute sur les médias plutôt que faire le ménage dans ses rangs (Woerth, si tu m'entends, ...), on assiste à un revirement inquiétant des valeurs.
Et tout ceci continue malheureusement à faire le jeu des extrêmes. Le Pen a même paraît-il demandé la démission du parlement.
Il est temps de remettre, en commençant par l'école (qui reste la base de tout), les rapports de respect et de responsabilité à leur vraie place. Et ce en liaison avec tous les partenaires familiaux et sociaux, sur des bases de démocratie et de laïcité.
Il en va de notre avenir !

lundi 12 juillet 2010

Heureusement !

Heureusement que c'est l'Espagne qui a remporté la finale de la Coupe du Monde de foot !
Il n'aurait plus manqué que ce soit les Pays Bas, qui ont donné une lamentable image de ce jeu potentiellement spectaculaire et attrayant.
Ce n'ont été que gestes méchants et dangereux, qui auraient dès la première mi-temps dû entrainer l'expulsion d'au moins un voire deux joueurs. Van Bommel en particulier, connu pour son attitude destructrice, et qui ne s'est pas gêné de tacler par derrière les deux pieds décollés, ou De Jong qui donne un coup de pied dans la poitrine de Xabi Alonso.
Heureusement que c'est l'Espagne, et par l'intermédiaire d'Iniesta, joueur discret et pétri de talent, et que sa relative petite taille n'empêche pas d'éclairer le jeu de ses partenaires, au Barça comme en équipe nationale.
Les prolongations auront racheté un match lamentable, indigne d'une finale de coupe du monde, mais on peut supposer que les enjeux financiers et extra-sportifs ne sont pas pour rien dans cette triste prestation, qu'un arbitrage anglais (c'est à dire habitué à un jeu rude toutes les semaines) n'a pas permis d'arranger.
Troisième défaite pour les Pays Bas. Mais autant on avait des regrets du temps de Kruyff et du football total, autant ce soir on peut dire que les Orange n'ont eu que ce qu'ils méritaient.
Et adieu donc à cette première Coupe du Monde en Afrique, que nous n'aurons plus à suivre avec la Caisse d'Épargne, les téléviseurs Untel et autres sponsors précédant et clôturant les retransmissions. Du temps de mon enfance, sans sponsors, on voyait en noir et blanc les finales du Réal contre le Stade de Reims, ou avec les débuts de la couleur la finale Brésil Italie de 1970. Nostalgie, quand tu nous tiens...

lundi 5 juillet 2010

Scandale hospitalier

Mauvaise herbe croît toujours ! Mais pour combien de temps ???
Me voici de retour chez moi après 24 passées aux urgences de l'"hôpital privé" (de mon temps, j'apprenais à mes élèves qu'un hôpital était public et une clinique était privée, mais bon !) de ma localité, suite à un problème de fourmillements sur tout un côté du corps.
Rien à l'électrocardiogramme, rien au scanner.
On me laisse sortir pour le week-end, avec une ordonnance pour passer une IRM le plus rapidement possible (début de semaine) et ordre de retour rapide chez le cardiologue entre 2 patients avec les résultats.
3 centres d'IRM dans ma région ; samedi matin, les 3 standards fermés (avec belle musique d'attente, allant du jazz au Grand Bleu)
Ce lundi matin, appel quelques minutes avant 9 heures ; au premier (hôpital public), on m'explique que ce n'est pas le bon standard, qu'il s'agit en réalité d'une structure privée implantée dans l'hôpital. On me les passe au téléphone, et je m'entends dire qu'il n'y a pas de rendez-vous avant fin août. Je me retiens de demander si c'est bien août 2010, et si je dois venir le matin ou l'après-midi ; on me dit toutefois être désolé.
Appel à la seconde possibilité. Le standard sensé ouvrir à 9 heures n'est ouvert (et tout de suite saturé, "toutes les lignes sont occupées ... rappelez ultérieurement") qu'à 9h 09. Finalement (9 heures 20), j'obtiens après palabres un rendez-vous pour dans un mois (6 août) à confirmer 2 jours avant à une boîte vocale.
Troisième essai (établissement privé, musique du Grand Bleu) : là non plus, rien avant août ... 2010 tout de même.
J'attendrai donc un mois sans savoir la cause de mon mal, et irai à l'IRM (en passant me faire inscrire au préalable à l'accueil général, avec ma carte vitale et ma mutuelle !), ... si je suis encore de ce monde !
Heureusement encore que je ne vis pas dans un coin reculé du Massif Central, ou dans les forêts du lointain Brésil ...