vendredi 25 décembre 2020

Je ne supporte plus les "tics" des journalistes !

 On doit leur apprendre...     cela...    dans les écoles de...     journalisme, et...    ils l'appliquent très bien, trop bien !

Cela ? Je veux dire ces ruptures abruptes dans les phrases qui isolent sans raison un mot ou une expression.

Le but doit être de capter l'attention du téléspectateur (car le "tic" est beaucoup moins sensible à la radio), de vouloir l'informer avec tout le savoir et la compétence de celui qui s'adresse à un quidam ras du bonnet à qui on doit tout apprendre.

Ajoutez la voix chantante et modulée qui accompagne le plus souvent cette pratique, et vous obtenez un discours insupportable qui vous donnerait l'envie de couper le son. 

On peut dire que le "pompon" est souvent détenu par le commentaire lié aux souvent magnifiques images de l'émission "Des racines et des ailes", et cela en est encore plus dommageable.

Et qu'il est reposant d'entendre un commentateur, un journaliste, un chroniqueur (et tout cela aussi au féminin) qui parle normalement, comme Monsieur Tout le Monde.

Ce formatage artificiel, beaucoup trop respecté par beaucoup de professionnels du micro, devrait être banni de nos chaînes !

Et celle-la, de discrimination ???

 Eh oui, revoilà la Marmotte qui avec le réchauffement climatique n'a pas complètement hiberné et reprend du service en cette fin d'année "de merde" 2020 !

Et ce, pour dénoncer une chose qui la turlupine depuis longtemps mais que devient de plus en plus généralisée ces derniers temps : je parle de la vision de l'homme dans les publicités radiophoniques et télévisées.

Combien de produits ou opportunités sont présentées à la radio par une dame qui informe un pauvre monsieur ignare de leur existence ?

Pire à présent, le "niais complet", comme celui qui n'est pas capable de trouver tout seul de site Volkswagen.fr pour s'informer sur son éventuel prochain véhicule. Heureusement que Madame est là pour le lui indiquer ;-))

A la télé, depuis longtemps, nous étions habitués au sosie verdâtre de Cetelem ou au père râleur qui ne veut pas s'adresser au Crédit Mutuel.

Mais le comble est arrivé, avec la fillette ridiculisant son père qui utilise encore une bouteille en plastique et non Sodastream. Et il est encore plus bête car il y a un appareil Sodastream à la maison, vu que la petite fille l'utilise !!!

Ce n'est pas à une femme que cela arriverait ; on ne les voit ou entend d'ailleurs quasiment jamais ridiculisées dans un spot publicitaire.

Et cela, personne ne le relève. 

Il faudrait peut-être en causer 2 mots au CSA !