dimanche 24 mars 2013

France Inter suite ...

Ce matin dimanche, 9h20 ; j'allume le poste sur France Inter.
Emission Interception.
On entend :"En fait nous allons visiter un campement de Roms qui en fait sont malheureux chez eux et en fait surtout les enfants. En entrant dans le camp, on voit en fait une grande poubelle bleue pour en fait les déchets des habitants. A mesure que l'on s'engage dans le camp, la route est en fait de plus en plus défoncée et c'est en fait de plus en plus de la boue."
9h 22 : en fait, j'éteins le poste

samedi 23 mars 2013

Déçu de France Inter

Première radio publique, sans concurrence (si ce n'est France Info qui ne fait que répéter cent fois par jour les mêmes choses et passer les mêmes reportages), France Inter pourrait être une référence face aux radios privées qui ne sont là que pour vendre de la Pub.
Hélas, il faut bien constater qu'aucun programme ne donne vraiment satisfaction.
Sans remonter à "La tribune de l'Histoire" que les plus de trois fois vingt ans pouvaient écouter dans leur enfance, ni même au "Tribunal des flagrants délites" ou à "Bons baisers de partout", on peut dire qu'il n'y a plus aujourd'hui d'émission-phare que l'on pourrait attendre tous les jours à la même heure ou d'une semaine à l'autre. "Le pont des artistes", avec la voix de poissonnière désabusée d'Isabelle Dhordain, ne reçoit que des chanteurs ou groupes aux noms plus folkloriques les uns que les autres, tels ce soir Babix qui se prend pour Leonard Cohen (sans oublier l'inévitable référence à Bashung et Higelin ; il ne manque plus qu'un coup de chapeau à Benjamin Biolay et on aura les 3 piliers de la station) avec un groupe qui n'est même pas capable de jouer juste.
Le samedi en début d'après midi, alors que beaucoup seraient heureux d'entendre une émission "positive" et réjouissante, nous avons droit aux "Rendez-vous avec X" qui nous narrent des histoires d'anciens espions dont nous n'avons que faire. Et la voix minaude de Kathleen Evin nous pousse souvent le soir à éteindre le poste.
La plupart des chroniqueurs de la station (Ben et Sofia Aram le matin, et autour de Frédéric Lopez à midi) sont lamentables de platitude satisfaite.
Mais la palme revient à Pascale Clark, avec son interview politique (alors qu'elle n'est pas journaliste), une suffisance de tous les instants, la fâcheuse impolitesse de couper la parole à l'interlocuteur qu'elle vient d'interroger, son "Come on" de "Comme on nous parle". Un parisianisme insupportable, et en prime la perle des chroniqueurs (quand ce n'est pas Arthus de Penguern) Nicolas Rey, avec sa voix aussi niaise qu'auto-satisfaite et sa verve littéraire au ras des pâquerettes. La meilleure ? Il a osé dans la semaine se moquer d'un convoi funéraire bloqué 5 heures par le mauvais temps. Comme dirait sa "patronne" : "C'est dégueulasse" ! Mais ne donne-t-elle pas elle-même l'exemple quand elle se moque de l'embonpoint de Nicolas Demorand, tout en minaudant avec Patrick Cohen ? Leurs interventions de passement d'antenne deviennent d'ailleurs presque aussi lourdes que feue l'émission "A votre écoute coûte que coûte" qui a sévi l'an dernier sur "cette même chaîne" ... pour citer Philippe Meyer qui commence lui aussi à devenir pénible avec ses formules ringardes.

dimanche 17 mars 2013

Ah, les pauvres !

Alors, le nouveau pape François veut une église pauvre pour les pauvres ; mais pourquoi ne souhaite-t-il pas plutôt la disparition de la pauvreté ? D'ailleurs, il ne devrait pas y avoir de pauvreté si Dieu était si puissant !
Rappelons toutefois que, tout au long de l'histoire, on a "tenu" les pauvres en leur faisant espérer une vie meilleure dans l'au-delà. C'était également un moyen de ne pas les faire se révolter, et de pouvoir vivre sur leur dos.
Et pendant ce temps, le Vatican faisait obstruction à l'ONU au vote contre la violence faite aux femmes, se mettant ainsi aux côtés des Frères musulmans égyptiens, tandis que d'autres pays réputés obscurantistes signaient ce même texte (on peut d'ailleurs se demander si cette signature sera chez eux suivie d'effet).
Quid de la place des femmes dans l'église ? Cette dernière reste bien un système machiste et rétrograde.
Mardi prochain, François va retrouver Benoît. Parleront-ils entre eux de leur passé lié aux dictatures de leurs pays respectifs ?