lundi 30 août 2010

Joies de l'homophonie et du concours de circonstances.

Le remplaçant d'Eric Woerth à la trésorerie de l'UMP est connu : il s'agit de Dominique Dord.
Comme trésorier, D'OR, ça la pose un peu là.
A moins qu'il ne soit qu'une marionnette, et que l'ancien titulaire du poste continue à œuvrer en sous-main. Ce serait alors ... DORT.
Et, comble du fait exprès, il paraîtrait que c'est ... un ancien de l'Oréal ;-)
Il doit donc être au parfum ...

Loi de 1905

Celle de séparation de l'Église et de l'État.
Depuis cette date, il semblerait que l'Église n'ait plus à s'exprimer en tant que telle.
Or, depuis la triste affaire de l'expulsion des Roms, on n'entend qu'elle. Et même le Pape a fait entendre sa voix, en français SVP !
Ce matin sur France Info, un dignitaire catholique s'est défendu en disant qu'il parlait en simple citoyen. Mais qu'il le fasse alors sans se faire donner du Monseigneur !
Il est vrai que les grands principes chrétiens doivent les gêner un peu aux entournures, nos clercs.
Pourtant, lors de la seconde guerre mondiale (puisque d'aucuns font un amalgame il est vrai assez disproportionné), on les avait moins entendus !
Et de toutes façons, si l'on suit leur logique, il y a une divinité toute puissante et omnisciente qui sait et laisse faire tout cela.
J'aimerais vraiment que quelqu'un me réponde et m'explique ...
Pour revenir sur terre, il existe bien une loi ce me semble : chaque municipalité doit fournir un terrain décent et équipé pour les gens du voyage (au passage, moi, quand je vais dans ce type de terrain, ça s'appelle un camping et je paie pour les prestations qui me sont offertes !) ; combien de communes ne respectent pas ces conditions ? Et à Neuilly, par exemple, y a-t-il un terrain de ce type ?
N'y a-t-il aucune action menée contre ces localités contrevenantes ?
Là aussi, faudrait qu'on m'explique ...

Honteux !!!

Il est vrai que de parler des Roms, de leurs expulsions suite à l'impulsion de vengeance primaire de notre Président, au mépris des droits de l'homme, en confondant tout et n'importe quoi, en faisant de la France la risée du monde (il n'y a donc pas que l'équipe de foot au Mondial pour nous ridiculiser !) et en prônant une politique sécuritaire tout en laissant diminuer les effectifs de la police, on a eu la possibilité pendant quelques jours de ne plus trop entendre parler de ce qui fâche, à savoir l'affaire Woerst - Bettancourt.
Mais il n'y a rien à faire, il faut bien en reparler. Et avec ces temps de rentrée, cela devient inéluctable.
Ainsi, a-t-on appris que le pauvre M. Woerst se plaint du traitement qu'on lui fait subir. Tout ceci, ce n'est pas sa faute, mais celle de la presse qui ne fait que d'en parler et que de l'embêter !
Le pauvre homme est harcelé, harassé.
Et quelle n'est pas la supplique qu'il nous lance ?
Celle d'arrêter sa LAPIDATION médiatique !
N'a-t-il pas honte d'employer ce mot au moment où une femme risque de subir ce sort au sens (malheureusement) "propre" de ce mot ? (je n'ai jamais autant ressenti l'absurdité de cette expression, "au sens propre")
Ne peut-il pas se taire et subir, ce qui serait bien plus digne si, comme il le prétend, il est innocent comme une blanche colombe ?
Je ne souhaite pas, comme un certain prêtre du Nord à notre président, une crise cardiaque à M. Woerst. Mais si le fait de prononcer ces paroles l'avait tant soit peu un peu étouffé, nous aurions su pourquoi !

Nouveaux métiers

A l'heure où la rentrée va faire à nouveau apparaître un taux de chômage des plus inquiétants, il est agréable de noter que certaines perspectives s'ouvrent pour ceux et celles qui n'ont pas peur d'entreprendre et de se lancer vers de nouveaux horizons professionnels.
Deux nouveaux métiers, par exemple, peuvent les attirer.
Le premier : graphothérapeute. Si, si, ça existe ; j'en ai même entendu une très convaincue ce matin sur France Info ! En quoi cela consiste-t-il ? A corriger les défauts d'écriture de nos chères têtes blondes (et brunes aussi, il n'y a pas de raison !). Les pauvres sont en effet gênés en écrivant, ils souffrent du dos, du bras, de la main ... Et pourtant, en classe, on les fait de moins en moins écrire. Mais bon. Paraît-il qu'il faudrait à présent, en collaboration avec l'enseignant et les parents, choisir le meilleur stylo pour traumatiser le moins possible l'enfant. Dite que de mon temps l'école primaire nous fournissait (en plus de la bouteille de lait de M. Mendes-France) un bout de bois cylindrique teint en rouge qui nous tachait les doigts et auquel nous fixions une plume Sergent Major que nous trempions dans l'encre fabriquée le matin même dans une bouteille à partir d'un bâtonnet mélangé à de l'eau, et avec laquelle nous avions rempli les encriers de nos pupitres. Et je passe sur la position adéquate de tenue de l'engin. Encore un exemple flagrant de la société d'assistés dans laquelle nous nous enfonçons. J'y ajouterai comme autre exemple la volonté (venant de la FCPE, ce qui est un comble à mes yeux) de supprimer les devoirs du soir. Du coup d'ailleurs, on écrira moins, et on aura plus de temps pour aller chez l'orthographiste, l'orthodontiste, l'orthophoniste, le psy, et j'en passe, ou regarder entre deux jeux abrutissants les écrans de pub à la télé, qui vont nous indiquer ce qu'il faudra acheter pour être "in" et reconnu par ses congénères. Ou voir, comme ce midi sur Canal Plus ou hier soir sur je ne sais plus quelle chaîne (lancement promotionnel du nouveau film de Claude Berri sur la pègre marseillaise) des "héros" (comme Jean Reno) décharger leur calibre sur leurs victimes, banalisant ainsi la tuerie et le crime. Quatorze morts de cette façon à Marseille depuis le début de l'année. Sans commentaire.
Seconde possibilité de nouveau métier : récupérateur sur le Net des mots de passe des personnes décédées. Pourquoi ? Comment ? Je ne sais pas, mais paraît-il qu'aux States cela devient une affaire florissante.
Vive le XIXème siècle !

mercredi 25 août 2010

Rencontres photo d'Arles 2010

Un bon résumé de cette manifestation dans l'excellent blog de Gérard Ponthieu, "C'est pour dire"
Il y a comme toujours de tout à Arles, du bon (voir les Ferrari père et surtout fils bien sûr au cloître et à l'église Saine Anne, les grandes photos de Marcos Lopez aux ateliers SNCF, les extraits de la collection de Marin Karmitz à l'église des Frères Prêcheurs, ou l'expo sur Mick Jagger à l'église des Trinitaires) et du moins bon (je ne donnerai pas d'exemple).
Mais il y a surtout la possibilité de se plonger dans le monde de la photo pendant quelques semaines. Les "pass" sont un peu chers (mais avec 26 euros, ou 27,5 euros en prenant son billet sur le Net, on peut voir toutes les expos de la ville en une seule journée) mais ce qui est surtout frustrant c'est de ne pas pouvoir revenir voir une expo quand on est déjà passé une fois. Un grand merci toutefois aux organisateurs, et vive Arles 2011 !

Les auditeurs ont la parole


"Je vous remercie de prendre mon intervention à l'antenne, et je tenais tout d'abord à vous dire combien votre émission est formidable ; d'ailleurs, je l'écoute tous les jours"
Ainsi va de plus en plus la radio, quelle que soit la station. Plus de journalistes faisant des enquêtes et des reportages, mais à la place des animateurs (et animatrices) qui se contentent de choisir un sujet et de faire appeler des auditeurs qui sont trop heureux de passer à la radio, donner leur avis, raconter leur petit cas personnel. Et on passe à autre chose, sans analyse, sans synthèse, sans perspectives, mais avec une page de publicité (il faut bien vivre !)
Hier par exemple, sur RTL, Élisabeth Martichoux a été toute contente d'apprendre qu'il existait une type de culture appelé biodynamique. Elle n'est pas venue pour rien ! Et si un journaliste professionnel avait été mandaté pour mener une enquête sur le fait (apparemment énorme) que les produits bio seraient vendus 70 % plus cher que leurs équivalents produits par l'agriculture "traditionnelle" (c'est à dire avec des traitements chimiques, et non telle que la faisaient nos ancêtres d'il y a un ou deux siècles), on en aurait appris peut-être un peu plus, avec plus de rigueur et moins de témoignages n'engageant que quelques personnes.
Cela me rappelle les joutes des historiens entre témoignages et histoire avec un grand "H" !
Et au final, rien sur ce chiffre qui semble tout de même un peu fort de café (du commerce équitable, bien sûr !) de 70 %.
Que de temps en temps, comme les micro-trottoirs télévisés, il y ait quelques témoignages de la France profonde à l'antenne, ok ; mais que cela devienne systématique sur toutes les stations, où finalement on paie des journalistes pour un travail de simple animateur, cela devient très inquiétant en plus d'être très énervant. Le prétexte d'être "plus près des auditeurs" ne tient pas face à la nécessité d'une rigueur professionnelle et une véritable déontologie journalistique.
Et les grilles de rentrée ne semblent pas aller contre cette tendance !
Cela mérite pour le moins une marmotte d'argent, et toute notre vigilance !

mercredi 18 août 2010

Les fusibles de Sarkozy

Ceci est moins grave que ce qui précède, mais il y en a marre de cette stratégie consistant à faire lancer des idées aussi sottes que grenues par des pions afin de voir comment la France profonde va réagir.
En plus du préposé habituel, l'inénarrable Frédéric Lefèvre, voici à présent que Christian Estrosi s'y colle.
Il est ministre de l'industrie, et non de la sécurité que je sache.
Faire payer les maires qui n'ont pas les moyens d'avoir une politique sécuritaire adaptée à la vie d'aujourd'hui, en particulier à cause du peu d'argent fourni par l'État, est d'un ridicule profond.
Et qu'Estrosi commence alors par payer lui-même : je tiens d'une de ses administrées, la célèbre Mado la Niçoise, qu'il est impossible aujourd'hui de faire descendre par la fenêtre un panier avec le porte monnaie dedans pour que la voisine fasse les courses de la vieille dame du quatrième, car le porte-monnaie aurait très vite disparu !!!

« Ne les laissez pas me lapider devant mon fils. »

Dans quel monde vit-on ???
L'assassin est en prison, et celle qui n'aurait (aveux extorqués sous la torture) qu'été présente doit être lapidée, parce qu'elle n'est qu'une femme et parce qu'elle vit dans un pays sous la coupe de religieux misogynes (qui ont il est vrai remplacé un régime corrompu).
Encore une fois, la religion à l'origine de cette intolérable situation. La peine de mort aussi, qui devrait être rayée de la planète.
Mais si les religions étaient ce que ceux qui y croient pensent qu'elles sont, il ne devrait pas y avoir d'assassins, ni de guerre, ni de misère, ni d'esclavage, ni de manque d'eau au autres problèmes graves. Trop facile de dire que ce sont les hommes qui en sont responsables, et non les dieux. Insupportables les paroles de la chanson d'Aznavour pour Haïti : "Dieu, qu'ont-ils fait pour que tu les punisse ?"
Que peut-on faire contre cela ? Comment les yeux ne s'ouvrent-ils pas face à ces énormités ?
Le poids des traditions, l'égoïsme de chacun passant par les croyances ("Dieu, faites que je ...") ; et que dire des joueurs de foot, comme certains brésiliens et plus généralement sud américains, qui se signent plutôt deux fois qu'une en entrant sur le terrain ou après avoir marqué un but ? Et l'adversaire, alors (qui de son côté fait de même !), et le respect d'autrui, et la fraternité des croyants ?
Si je cite volontairement les sud-américains (bien d'autres font de même, pour Dieu ou pour Allah - Ribéry, si tu nous entends ... - ), c'est que je ne peux pas comprendre comment ils peuvent vénérer un dieu qui a permis le massacre de leurs ancêtres à l'arrivée des conquérants européens (ils n'étaient pas chrétiens, ce n'étaient donc pas des hommes) et que ceux-ci leur ont imposée.
Que quelqu'un me réponde s'il a des arguments à m'opposer.

jeudi 12 août 2010

4x4 fois plus con !


On en sait à présent un peu plus sur l'incendie qui a failli le 25 juillet dernier détruire les villages de Carry le Rouet et Sausset les pins, les flammes ayant été stoppées à l'entrée des localités. Un propriétaire de 4x4 de luxe a tenté une escroquerie à l'assurance en mettant le feu à son beau véhicule, mettant ainsi en péril la vie de milliers de personnes, détruisant des hectares de végétation (voir la côte à partir d'un bateau en mer est un spectacle désolant), créant des traumatismes chez les habitants qui ont craint la destruction de leurs biens (il est pour certains impossible de dormir depuis, ils voient des flammes autour d'eux dès qu'ils ferment les yeux), sans parler des dommages touristiques en pleine saison estivale.
Passé aux aveux, le triste sire risque 10 ans de prison. Mais pourquoi ne pas doubler cette peine (il faudra voir avec quel degré de sévérité elle sera appliquée) par des travaux d'intérêt collectif, comme par exemple aller tous les jours replanter un petit arbre avec une petite pioche ?
Pas besoin de faire appel à un psy ou autre sociologue pour comprendre la tournure d'esprit de certains propriétaires de ces gros véhicules, dont ils n'ont souvent aucun besoin dans leur vie quotidienne. Un gros véhicule (l'escabeau est-il fourni pour y monter ?), noir de préférence, aux vitres teintées (on reste dans son monde), qui consomme - et pollue - beaucoup (mais ils ont les moyens), du haut duquel on peut regarder avec morgue le petit peuple, et dont la principale utilité est d'aller faire les courses. Et là, inutile de se faire du souci pour se garer, comme le montre cette photo prise pas plus tard qu'hier : on prend deux places, et tant pis pour les autres !
Difficile à comprendre pour le commun des mortels !

mercredi 4 août 2010

Marre d'"Avec"

Pas une émission de radio ou de télé, une météo ou un état des routes, une course hippique ou un match quelconque, une fiction du soir ou un jeu télévisé que l'on ne puisse pas regarder ou écouter tout seul. Il faut que ce soit toujours "avec" tel produit, telle marque (quand ce n'est pas une liste de plusieurs intermédiaires "officiels" comme pour les rencontres sportives internationales).
Il est vrai que nous sommes de plus en plus tous les jours dans une société d'assistés, mais là c'est un véritable comble. Cette forme de publicité, de sponsorisation doit être bien efficace pour qu'il y en ait autant. En attendant, c'est vraiment pénible !!!

Marre de France Inter !

Pas une émission qui n'ait son (ou sa !) sociologue en invité(e) ou en expert, et pas une illustration musicale qui ne soit du Bashung ou du Biolay.
Bien sûr, j'exagère. N'empêche que c'est très proche de la réalité, comme ce matin dans les différentes émissions qui se succèdent dans cette grille d'été. Quant à Bashung,ce n'était pas lui mais un ersatz dénommé Mustang qui devait interpréter un "titre" appelé Anne Sophie, car il doit répéter deux cent fois son nom dans la chanson. Ce doit être sa Gabrielle à lui !